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Martine Schildge
Elle  vit et travaille à Paris.

Le corps


Le fil de ma recherche a débuté par la représentation et la mise en scène du corps, à travers des performances, des installations, des oeuvres textiles, et dans des matières généralement blanches comme le feutre, le platre, le papier, le verre.... Suite à ces années blanches, j’ai croisé un autre corps, un objet minéral, la pierre. Ce n’était plus ma propre histoire, mais celle du paysage.

La pierre


Au début, c’est la rencontre d’une pierre oubliée au Japon, trouvée, choisie sentie, portée dans les mains. C’est découvrir sa matière et lire sa forme. Extirpée de son environnement / déplacée /enveloppée de feutre, elle se transforme. Chacune de ses facettes sont cousues et réécrites. Elle est devenue sculpture. Ces « pierres sculptures » sont présentées sur une surface miroir penchée au sol, elles cartographient un espace comme un paysage.

En parallèle, je quitte l’univers du volume, je cherche à traduire par le dessin l’idée « de pierre ». Elle échappe à la pesanteur et son inertie. Je travaille le motif. Par mes dessins, je les fouille sans contrainte dans des carnets comme un journal et une succession de pensées. J’utilise différents supports et toutes les possibilités qui surviennent. Le geste répétitif trace de nouvelles formes de matière et d’interprétation ?

Ces accumulations sont tendues jusqu’à l’abstraction. L’épuisement, l’étirement, la répétition des formes sont en perpétuel mouvement.

Martine Schildge

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