LES TAMBOURS APOTROPAÏQUES OU LA MACHINE A CONJURER LA FIN DU MONDE, tambours de bois, tissu, broderie et dispositifs lumineux, Ø 30 cm, 1994-2014
LA MEDECINE OPÉRATOIRE DESSINÉE D’APRÈS NATURE PAR N.H. JACOB (D. 95007), Collage, 20,5 x 18.5 cm,1994 - Collection J+C Mairet
IN THE GALLERIST'S MIND
Sur une proposition de Corine Borgnet
Art Orienté Objet
Corine Borgnet
Léa le Bricomte
Odonchimeg Davaadorj
Jessy Deshaies
Aurélie Dubois
Joël Hubaut
Cécile Hug
Rachel Labastie
Barbara Navi
Nicolas Tourte
Daniel Spoerri
Du 25 octobre au 4 novembre 2017
Une idée farfelue qui fait d’abord sourire l’artiste, une idée qui s’accroche et une idée qui s’impose.
S’il n’est pas rare de faire un portrait d’artiste, à l’inverse il est moins courant d’avoir celui d’un galeriste. Pour rehausser le propos, plutôt qu’un simple tableau, quoi de plus logique dans une galerie que de réaliser une exposition collective.
C’est ainsi que Corine Borgnet proposa à Valérie Delaunay de devenir œuvre et sujet de l’exposition « In the gallerist ‘s mind ».
Cette mise en danger a été acceptée par la galeriste. Elle et son bureau seront placés au centre de la galerie autour desquels rayonneront les propositions artistiques des artistes invités.
Si certaines œuvres comme "La brosse à relire", "Le nécessaire à cirer" de Joël Hubaut, "Guerre de Tribus" de Léa le Bricomte et les "Tambours apotropaïques" d’ Art Orienté Objet parleront, comme une évidence, de la vie et du quotidien de la galeriste, d’autres comme "Déjeuner sur l’herbe" de Barbara Navi, "Fukushima" de Jessy Deshais, "Vanity Shoes" de Corine Borgnet ou encore les tableaux de Daniel Spoerri souligneront plus ses traits de femme galeriste. Les photos d’Aurélie Dubois, les haches de Rachel Labastie, "Les rendez-vous tétons" de Cécile Hug, "Waiting for salmon" de Nicolas Tourte et les "Coeurs noués" d’Odonchimeg Davaadorj, raconteront, quant à eux, plus secrètement son histoire personnelle, ses peurs et ses fragilités.
Souvenons-nous qu’un galeriste est aussi un être sensible !
Au final, il ne s’agit pas d’un commissariat ni d’ailleurs d’une psychanalyse.
S’agit-il alors d’un dialogue empli de connivences ? En tout cas, c’est assurément un prétexte, un interlude à la programmation de la galerie en proposant librement et joyeusement un ensemble d’artistes avec des œuvres fortes ayant leurs propres histoires et universalités.