Marie BORALEVI
Née en 1986, aux Lilas en Seine-Saint-Denis, Marie Boralevi vit et travaille aujourd’hui à Paris.
En 2009, elle obtient son diplôme des métiers d’arts en gravure, à l’École Supérieure des Arts et Industries Graphiques, Estienne, avec la mention Excellent. Également diplômée avec mention, de l’École Supérieure d’Arts Appliqués Duperré, elle se distingue en 2013 en remportant le prix Pierre Cardin de l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France (section gravure), ainsi qu’au musée Jean Cocteau à Menton (en 2019).
Valentine’s day (série "Persona non grata"), 2021 Techniques mixtes, mine de plomb et poudre graphite sur papier Japon 140 x 100 cm
Baby blues (série "Women"), 2023 Techniques mixtes, mine de plomb et poudre graphite sur papier Japon 140 x 100 cm
Doll (série "Back to school"), 2022 Collage sur photo d'identité 6 x 4 cm
Valentine’s day (série "Persona non grata"), 2021 Techniques mixtes, mine de plomb et poudre graphite sur papier Japon 140 x 100 cm
Dessinatrice et graveuse, l’artiste développe un univers singulier autour de la jeunesse en quête de sens. En noir et blanc, ses portraits figuratifs mi-humains, mi-animals, déguisés, burlesques et rocks n roll portent leurs paroles sur leurs tatouages.
Que ce soit dans sa série « Persona non grata », où chaque personnage en noir et blanc porte les stigmates de ses sentiments, ou dans sa série de collage, Marie Boralevi assemble de multiples bouts de corps différents afin de créer des êtres étranges, à la fois issus du réel et de l’imaginaire. L’ambivalence qui en résulte questionne notre regard pour mieux inviter le spectateur à pénétrer leurs univers intimes.
Les œuvres de Marie Boralevi ont été présentées dans les grandes foires internationales d’art contemporain ; telles que : DDessin à Paris (en 2014, 2016 et 2017) ; Docks Art Fair à Lyon (2017) ; Art Paper à Lyon (2018) ; Art On Paper à Bruxelles (2014) ; Art Copenhagen (2014) ou encore ST-ART à Strasbourg (2015). Ses gravures et ses dessins ont été exposés à la Fondation Taylor à Paris ; au Musée Pierre Boucher au Canada (en 2013) ; au Musée des Beaux Arts de Liège (pour la 10ème biennale internationale de gravures contemporaines) ainsi qu’au Musée Jean Cocteau.