SUMMER PROJECT ROOM 2022
ATLAS DES MONDES RÊVÉS
Sylvain Polony
Exposition du 28 juillet au 10 septembre 2022
Ouverture de l'exposition le jeudi 28 juillet 2022
Finissage le samedi 10 septembre 2022
Vue de l'exposition "L'ATLAS DES MONDES RÊVÉS" Septembre 2022, galerie Valérie Delaunay, Paris Photo Loïc Madec
Vue de l'exposition "L'ATLAS DES MONDES RÊVÉS" Septembre 2022, galerie Valérie Delaunay, Paris Photo Loïc Madec
Sans titre, 2019, peinture en bombe sur PVC, 64 x 74 cm
Vue de l'exposition "L'ATLAS DES MONDES RÊVÉS" Septembre 2022, galerie Valérie Delaunay, Paris Photo Loïc Madec
Nous sommes ravis d'accueillir pour la quatrième édition de notre SUMMER PROJECT ROOM 2022, l'artiste Sylvain Polony.
« Sylvain Polony éprouve de la fascination pour le parcours de l'humanité. Un parcours incluant les dimensions du minéral, de l'animal, du végétal et du floral et même du règne aquatique, vecteur commun à tous les autres. Et cette énigme qu'est le territoire du biologique, du moléculaire, de l'atome, du cellulaire ne cesse de l'interpeller. Il ne peut ni ne désire s'en échapper car le mystère de l'association des formes, de l'organisation des fragments et de l'apparition d'un tout à partir d'éléments disparates le mettent en travail, en pensée et en émotion.
Si ce lieu est bien celui de la transformation et de la métamorphose, celui de la combinatoire et du hasard, il est également celui de la construction et de l'architecture : celui d'un projet et d'une volonté. Et c'est précisément cette dualité qui capte l'artiste [...].
Sylvain Polony crée de faux paysages, des constellations nommables qui n'existent pourtant pas dans le réel, des cartographies célestes répondant des topographies terrestres toutes reconnaissables mais, toutes, issues du protocole de l'artiste. Entre préméditation et hasard, conscience et flottement de la pensée, projet et casualité aléatoire, la peinture met en action un processus qui lui permet de jouer entre la figure et la non-figure, l'abstrait et le figuratif.
Distinctions qui, désormais, n'ont plus lieu d'être tant Sylvain Polony fusionne les deux dimensions de la présentation/re-présentation. Aux yeux du peintre qu'est Sylvain Polony, ces catégories ont perdu de leur pertinence, elles sont caduques et même, contre-productives... Sans limite et sans interdit, hors hiérarchisation des éléments, il expérimente la tradition et le contemporain et, toujours encore, la sensualité de la pensée autant que l'imaginaire du faire et de la fabrication.»
Gaya Goldcymer
Critique d'art, commissaire indépendante et professeure d'histoire de l'art